1ère CAPA de contestation
Avec PPCR et les nouvelles modalités d’évaluation des enseignants, la possibilité est donnée à chaque collègue de faire un recours et de contester l’appréciation finale de son rendez-vous de carrière (suite…)
Avec PPCR et les nouvelles modalités d’évaluation des enseignants, la possibilité est donnée à chaque collègue de faire un recours et de contester l’appréciation finale de son rendez-vous de carrière (suite…)
Madame la rectrice,
Nous ne pouvions installer cette CAP sans revenir sur le déroulement des élections professionnelles à la suite desquelles nous sommes élus. La participation générale est en hausse, confirmant ainsi l’intérêt porté par les enseignants à ce suffrage, qui installe une fois de plus la FSU en tant que 1ère organisation représentative dans l’Education Nationale.
En premier lieu, nous tenons à rappeler ici la représentativité exceptionnelle obtenue par le SNEP-FSU à l’issue de ces élections. Dans un contexte difficile, les enseignants d’EPS se sont massivement exprimés en faveur du SNEP-FSU. Notre liste recueille plus de 83% des suffrages exprimés pour le vote à la CAP Nationale des professeurs et CE d’EPS, elle regagne le 9ème siège à la CAPN sur les 9 possibles. (suite…)
Hier (mardi 16 janvier) vos commissaires paritaires ont siégé dans la cadre de la 1ère campagne d’avancement accéléré d’échelon, au titre des nouvelles modalités issues de l’accord PPCR (parcours professionnel carrières et rémunérations).
Celle-ci ne concerne plus que les collègues au 6ème et au 8ème échelon et permet à 30% des collègues concernés par une promouvabilité de passer un an plus tôt que la date prévue par le nouveau tableau d’avancement à l’échelon supérieur.
Cette CAPA d’avancement d’échelon est la première après l’application du protocole PPCR. Nous tenons tout d’abord à dénoncer les décisions prises par le nouveau gouvernement au nom de la réduction de la « dette publique ». Supprimer 120 000 postes de fonctionnaires, geler la valeur du point d’indice, réintroduire un jour de carence, augmenter la CSG sans compensation véritable, reporter le calendrier PPCR – remettant ainsi en cause les engagements de l’état – est-ce ainsi que l’on pense rassurer sur l’avenir de notre métier, son évolution et pour ce qui nous occupe plus particulièrement aujourd’hui sa revalorisation ?